Une émission de radio belge d'1/2h qui décrit ce mouvement citoyen, en Belgique , en France, dans le monde.
Parce que la base de la santé, c'est l'alimentation!
Et quid des dégradations? "Ah, si c'est gratuit, on va le voler!": le cliché qui n'admet aucune contreverse.
D'abord, si c'est gratuit, on ne peut le voler. Puis il faut jouer la confiance: on peut miser sur le respect de la vie et quand on fabrique nous-mêmes, on se sent responsable.
Changement de regard= changement de réalité! CQFD.
C'est pour bientôt à Ventenac!
Les Incroyables Comestibles en direct sur La...
par incroyablescomestibles
REUNION PUBLIQUE
JEUDI 4 OCTOBRE, à 18hs à la maison Gibert, LEZIGNAN
Dans L'Indépendant du 2 octobre :
http://www.lindependant.fr/2012/10/02/emplettes-solidaires-pour-consommer-autrement,169010.php
Avec le conseil de développement du Pays Corbières
Minervois, les bonnes idées ne restent jamais longtemps enfermées dans une boîte. A l'occasion d'une réflexion menée avec Nature et Progrès sur le thème de l'alimentation, la possibilité de créer
un groupement d'achat a été évoquée. Comprenez un groupe de citoyens qui se rassemble pour passer des commandes communes auprès de producteurs locaux. A Mouthoumet, ce groupement est déjà en
place et fonctionne efficacement. A présent, c'est Lézignan qui se met à la page. Car cette nouvelle façon de consommer semble interpeller nombre d'habitants. Et pour lancer la dynamique, les
intéressés (tout public, particuliers, entreprises, collectivités...), ont rendez-vous ce jeudi 4 octobre à 18 h dans les locaux du Pays Corbières Minervois (24 boulevard Dormoy, à l'étage de la
Maison Gibert).
Confiance et proximité
Farine, miels, fromages, vins, ou pourquoi pas du café
équitable... le groupement d'achat peut concerner une multitude de denrées. L'idée étant de passer des commandes collectives pour bénéficier de tarifs préférentiels. Mais aussi de produits
auxquels nous n'avons pas toujours accès par manque de temps ou en raison de l'éloignement. "Ce qui prime c'est le lien de confiance et de proximité avec le producteur, car nous privilégions
l'éthique dans la consommation", expliquent Eole Bonneault et Julie Hugues Dit Ciles pour Nature et Progrès. Une consommation active et non passive, puisque les membres du groupement d'achat
devront être prêts à s'impliquer. L'économie locale et la traçabilité ne s'en porteront que mieux. "Car de cette façon, le territoire produira ce que nous
consommerons".
Notons que le groupement d'achat de Lézignan compte déjà
une quinzaine de membres. De nouveaux consommateurs sont attendus pour faire vivre ce réseau. Et qui sait, à l'avenir, le groupement citoyen pourra étendre son champ d'action pour échanger des
services comme du covoiturage ou commander du bois de chauffage, des plants potagers, de la nourriture pour animaux... et bien d'autres richesses produites sur le territoire.
Pour aller plus loin :
(Cliquez sur l'article pour le lire , agrandi, dans une nouvelle fenêtre)
OGM : 9 critiques et 9 réponses sur l'étude de Séralini
Par Morgane Bertrand
La publication de l'étude de Gilles-Eric Séralini confirmant la toxicité sur les rats du maïs NK 603 a suscité de nombreuses critiques. Le
Dr Joël Spiroux, co-auteur de l'étude, répond.
Après la publication de l’étude de Gilles-Eric Séralini, première étude sur la vie entière de rats nourris au maïs NK
603 et qui fait apparaître la toxicité de cet OGM sur ces rats, de nombreuses critiques et questions se sont fait jour sur les conditions de réalisation de l’étude et sa crédibilité. Le Dr Joël
Spiroux, co-auteur et directeur adjoint de l’étude, président du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique), répond.
Première critique : 200 rats est un trop faible échantillon pour une étude solide…
- L'échantillon des 200 rats, 20 rats par lot, correspond au nombre de rats utilisé par Monsanto dans son étude sur trois
mois. En revanche, nous avons étudié beaucoup plus de paramètres toxicologiques. Pour travailler avec plus de rats, il fallait encore plus d’argent. L’étude a déjà coûté 3,2 millions
d’euros.
Le type de rats employé, les "Sprague-Dawley", est connu pour développer facilement des tumeurs…
- Oui mais ce sont les lignées de rats utilisés dans le monde entier pour les recherches toxicologiques. Ces rats ont
l’avantage d’être stables au niveau biologique et physique. Ils ont tous à peu près le même profil, le même poids… Ce sont les rats utilisés depuis le début dans les recherches sur les organismes
transgéniques, par les firmes qui en produisent. Y compris par Monsanto. Et les faits sont là : ceux qui ont été nourris au maïs OGM, avec ou sans Roundup, développent plus de pathologies. Et
beaucoup plus vite.
En regardant de près, des rats mâles nourris au maïs OGM ne développent globalement pas plus de tumeurs que les témoins…
- Ce qu'il faut regarder, c'est précisément la rapidité des déclenchements. Dans les trois groupes de rats traités, les
tumeurs ou les affections des reins et du foie interviennent dès le 4e mois et explosent au 11e et 12e mois. Ce qui correspond à l'âge de 35 à 40 ans pour un homme. Pour le groupe témoin, les
tumeurs surviennent surtout en fin de vie, vers le 23e mois et 24e mois, ce qui semble normal chez les rats.
Des scientifiques pointent le manque d’information sur la composition précise de la diète à laquelle les rats ont été
soumis…
- Ce sont des croquettes standards, les mêmes une fois encore que celles utilisées par les producteurs d’OGM dans leurs
études. La seule différence est que nous avons précisément dosé leur concentration en maïs OGM : 11% pour le premier groupe, 22% pour le deuxième et 33% pour le
troisième.
La quantité d’OGM absorbée par les rats est plus importante que ce qu’absorbent les hommes…
- Détrompez-vous. Les dosages de maïs NK 603 sont comparables à ce que mangent en une vie les populations du continent
américain, où les OGM sont en vente libre, non étiquetés, non tracés. Ce qui empêche d’ailleurs de les identifier comme agents pathogènes et ouvre la porte au déni. C’est pourquoi on entend dire
par exemple que les Américains mangent des OGM depuis 15 ans et ne sont pas malades.
La revue choisie pour publier l’étude, "Food and Chemical Toxicology", n’est pas la plus prestigieuse aux Etats-Unis.
- Elle est loin d’être secondaire : c’est une revue scientifique connue internationalement. Ses publications sont soumises à
un comité de lecture, dans lequel s’expriment des visions contradictoires. Et c’est celle dans laquelle Monsanto et les autres fabricants publient leurs
contre-expertises.
On entend aussi que Gilles-Eric Séralini est un anti-OGM patenté, qu'il a obtenu les résultats qu’il cherchait.
- Absolument faux. Gilles-Eric Séralini, le Criigen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie
génétique) et les chercheurs de son laboratoire à l’Université de Caen travaillent également sur les organismes génétiquement modifiés, parce que cela leur donne accès à la connaissance du
vivant. Ils n’ont rien contre les OGM pour la fabrication de médicaments. L’insuline par exemple, est fabriquée à partir d’OGM. Cela ne m’empêche pas de la prescrire à mes patients diabétiques.
On reconnaît ces médicaments par la présence, sur la notice, de l’expression "protéïne recombinée". Donc oui aux OGM en laboratoire pharmaceutique. En revanche, Gilles-Eric Séralini et nous
autres sommes contre les OGM agricoles, mal étiquetés et dont la toxicité au long court est mal étudiée.
Vous n’êtes pas cancérologues, que savez-vous des tumeurs…
- Non, nous ne sommes pas cancérologues et n’avons jamais dit le contraire. C’est une étude de toxicité, non une étude de
cancérogénèse, qui suit d’autres protocoles. D’ailleurs, nous n’avons dit nulle part que les tumeurs étaient cancéreuses. Ce sont des fibro-adénomes et des chirato-acantomes, qui peuvent se
transformer en cancers quand les rats vieillissent.
Il faut une contre-expertise.
- Nous sommes d’accords. Nous voulons aussi une contre-expertise, mais faite par des chercheurs indépendants. Pas par ceux qui
produisent les études pour les fabricants d’OGM. Ce qui n’est pas la position de l’EFSA pour l’instant (Agence européenne de sécurité sanitaire).
Un bon article à lire à propos de l'alimentation bio, dans la revue trimestrielle de notre grande soeur belge "Lasne Nature" et qui est signé Lise Frendo, d' Ecoconso, n°80, avril 2012
Pourquoi choisir l'alimentation bio?
Quel est le "vrai bio"? hé oui...
Pourquoi choisir local et circuits courts?
Pourquoi faut-il absolument lire les étiquettes des produits dits bio?
Voir le bulletin, page 6 : http://www.lasne-nature.be/pdf/bulletins/LN_90.pdf
Pour s'en convaincre : un enfant avale 36 pesticides/24h en s'alimentant de produits achetés au supermarché...Nous avons déjà parlé de cette enquête, menée par Générations Futures que vous pouvez trouver ici : http://www.menustoxiques.fr/pdf/doc_menubio_151211.pdf
Et c'est finalement le soleil qui s'est joint à toute l'équipe! Ce fut un beau rendez-vous avec lui, les bonnes énergies et un public intéressé.
Clic sur chaque photo pour l'agrandir dans une autre fenêtre.
Plein d'ateliers découvertes et de conférences qui ont fait leur plein de curieux venus picorer des infos ou demander de l'aide; qui un petit massage, qui un essai de cuisine ayurvédique, qui un livre, qui un atelier de chant, qui une présentation du Tantra...
Et en matinée, une balade botanique samedi et dimanche matins avec Françoise ou Cathy, LES spécialistes des herbes médicinales et/ou alimentaires. Un partenariat bien sympathique avec les Godillots Baladeurs.
Une belle clôture en musique et une paëlla géante délicieuse!
Nous n'oublierons pas l'introduction non plus avec une grande conférence du Docteur Luc Bodin sur les énergies qui guérissent. ( http://www.stageslucbodin.com/)
Bref : rien que de belles rencontres!
Et puisque ce forum était placé sous la thématique des énergies, voici un article du Midi Libre (6 mai) qui vient le rappeler : clin d'oeil? , hasard? synchronicité?
Une expo qui doit en valoir la peine!
Reclic sur l'article pour pouvoir le lire!
Dans le Midi Libre du 27 avril :
CQFD... On récolte ce qu'on a semé, mais sans avoir , dans la majorité des cas, le souci de la santé.
Honte au gouvernement, à l'Europe, à tous les élus qui font l'autruche.
Le Ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, a prétendu, ce matin sur France Inter, qu'il fallait d'abord sauver l'emploi dans l'apiculture avant d'interdire le Cruiser!
Je vous renvoie à un article de Libération de mars dernier : http://www.liberation.fr/depeches/01012399465-dangers-du-cruiser-pour-les-abeilles-le-fabricant-conteste-les-scientifiques-confirment
Quand il n'y aura presque plus d'abeilles et d'apiculteurs, plus de pollinisation, plus de fruits et légumes, à long terme, il est vrai qu'on sauvera l'emploi; les morts laisseront la place aux survivants.
Autrement dit: l'économie (mais laquelle donc?) prévaut sur la santé publique.
Ce déni est effrayant face aux preuves scientifiques: les pesticides nous tuent ! Et pas que dans le vin...
Heureusement, petit baume: dans l'Aude, nous pouvons aujourd'hui manger et boire sans s'empoisonner. Nous pouvons refuser les pestiférés pour encourager tous les produits sains.
Tiens, tiens...Est-ce que la mobilisation citoyenne a eu des effets en préfecture??
Mais attention à l'enfumage...
Le conventionnel peut vite devenir du non-conventionnel...Et puis: accepterons-nous des puits de pétrole conventionnel?
Aude. Aucune recherche d'hydrocarbures dans le département selon la préfecture de l'Aude
A 09h09 Le 12/04/2012
http://www.11lemagazine.fr/news-1-7223-aude-aucune-recherche-d-hydrocarbures-dans-le-departement-selon-la-prefecture-de-l-aude.html
La préfecture de l'Aude communique :
Le permis exclusif de recherche hydrocarbures des « plaines du Languedoc » concerne la recherche d'hydrocarbures conventionnels.
Aucune recherche n'est actuellement en cours dans l'Aude
En région Languedoc-Roussillon, cinq permis exclusifs de recherche (PER) d'hydrocarbures liquides ou gazeux sont en cours de validité (permis de Nîmes, permis de
Navacelles, permis de la plaine d'Alès, permis du bassin d'Alès, permis des plaines du Languedoc).
Le permis exclusif de recherche des plaines du Languedoc a généré des interrogations de la part de certains élus, d'associations et de particuliers dans le
département de l'Aude. Ces interrogations portent sur la nature des hydrocarbures recherchés, sur les techniques mises en oeuvre et les impacts environnementaux susceptibles d'être
générés.
Ce permis a été attribué par arrêté ministériel du 9 octobre 2009 (publié au JO le 30.10.2009) à la société Lundin International France pour une durée de 5 ans. Il
couvre un territoire de 2348 km² sur les départements de l'Aude et de l'Hérault. Comme les quatre autres permis mentionnés plus haut, il concerne la recherche
d'hydrocarbures conventionnels liquides ou gazeux, excluant de fait les gaz de schiste et le recours à la fracturation hydraulique interdite par la loi du 13 juillet
2011. (restons vigilants!)
Il est important de noter que la réglementation française relative à la recherche et l'exploitation d'hydrocarbures prévoit quatre étapes administratives
successives et distinctes :
- l'octroi d'un permis exclusif de recherche d'hydrocarbures ;
- la déclaration de travaux de recherche;
- l'octroi de concession ;
- la délivrance d'une autorisation d'ouverture de travaux miniers.
Les sociétés détentrices d'un PER ne peuvent en aucun cas effectuer des travaux (de recherche ou d'exploitation) sans a minima en faire déclaration au Préfet qui en
informe alors les maires concernés.
A ce stade, aucune déclaration de travaux de recherche n'a été effectuée auprès de l'autorité préfectorale et aucune concession n'est attribuée sur le territoire
audois.
Par ailleurs, l'octroi de concession comme l'ouverture de travaux font l'objet d'une instruction par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et
du Logement Languedoc-Roussillon. Celle-ci vise notamment à permettre au Préfet de prescrire à l'opérateur toute disposition particulière qu'il estimerait nécessaires, notamment pour assurer la
protection des populations et de l'environnement.
L'octroi des PER en Languedoc-Roussillon a fait l'objet d'une mise en concurrence publiée au Journal Officiel. L'ouverture de travaux miniers d'exploitation
porterait le cas échéant sur des territoires géographiquement plus restreints, et l'instruction des autorisations de travaux prévoit des garanties spécifiques d'information et de prise en compte
des enjeux du territoire concerné, comparables à celles prévues pour le Code de l'Environnement.
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Date de création du blog : 13/02/08