Le B.I.B. (le Bonheur Intérieur Brut) de l'agriculteur français est au plus bas et fait penser aux mêmes drames que connaît l'Inde.

Alors qu'il fait le  métier le plus sacré et qu'il devrait en être fier et heureux, il est un des plus maheureux...

Pierre Rabhi doit avoir raison : la croissance économique telle qu'on la connait dans le monde, n'est pas la solution, mais le problème...

Il l'a rappelé ce midi, au journal de France2, interrogé par Elise Lucet, à l'occasion de la parution de son dernier livre :  

   La grande question :  pourquoi ce déni général?

"Paysan, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Il soutient le développement de l’agro-écologie à travers le monde pour contribuer à l’autonomie, la sécurité et la salubrité alimentaires des populations. Il est fondateur de plusieurs structures dont l’association Terre & Humanisme et le mouvement Colibris. (...) Au printemps 2013 un film sorti en salles lui a été consacré, Pierre Rabhi, Au nom de la Terre de Marie Dominique Dhelsing, ainsi qu’un documentaire diffusé sur France 5, dans la collection Empreintes."  http://www.colibris-lemouvement.org/comprendre/collection-domaine-du-possible/pierre-rabhi-semeur-despoirs
 

Comme la légende du Colibri, faisons notre part, même petite : favoriser l'agriculture saine et soutenable pour tous, soutenir les jeunes agriculteurs qui s'installent chez nous, créer des circuits courts et informer parce que le paysan, c'est sacré : il nous nourrit!  

Il faut le lui dire, sans intermédiaire, pour qu'il retrouve son B.I.B. au beau fixe!

Autre initiative à saluer : "Au nom de la Terre" passera au ciné-club de Lézignan, "Le Palace"  le jeudi 24 octobre à 21h.

Animation assurée par les Colibris, association créée par Pierre Rabhi.

C'est gratuit, instructif et plein de bonnes idées!

Série de 5 vidéos de moins de 10 minutes chacune qui observent, expliquent et encouragent.

Pierre Rabhi est un des maîtres à bien penser  le changement que beaucoup appellent, en nous et donc sur la Terre Mère. Mais d'abord en nous.

"Ce n'est pas le rôle de l'Etat de se préoccuper de la qualité de ce qu'on mange. C'est à nous de le faire. C'est vital." (Fanny Canette)

Alors: merci à ces jeunes maraîchers nouvellement installés à Mailhac! Et partageons l'info!

Dans le Midi Libre du 9 juillet :

http://www.midilibre.fr/2013/07/08/dans-l-herault-des-poules-pour-alleger-les-poubelles,728939.php

L’Agglomération du Pays de l’Or subventionne l’achat de gallinacés. A la clé : des tonnes de déchets absorbées et des oeufs frais toute l'année !

 C’est "une idée qui peut faire sourire", reconnaît Michel Lazerges, président de la commission environnement et vice-président de la communauté d’agglomération du Pays de l’Or. Qui a choisi d’utiliser les poules pour éliminer les déchets organiques ménagers. Le volatile en consomme beaucoup. 150 kg par an.

 Du coup, c’est très sérieusement que l’Agglo, formée de huit communes à l’est de Montpellier (1) sur un bassin de population de 43 000 habitants, a choisi de subventionner à hauteur de 10 € (quasiment le prix de l’animal) l’achat de gallinacés, à condition que l’acquéreur s’engage à bien la traiter, et surtout, la nourrir avec ses pelures de pommes de terre, côtes de melon et autres déchets de viande et de poisson qui allégeront ainsi les poubelles.

 L’opération, lancée discrètement il y a trois ans, remporte un franc succès : une centaine de familles jouent le jeu, et récoltent en prime les 200 œufs par cocotte chaque année. L’achat de 480 poules a ainsi été financé.

 A Mauguio, Solange et Michel Franco ont été parmi les premiers à entrer dans le dispositif. Ils ont acheté quatre poules, le maximum autorisé, une toute petite partie de leur poulailler.

 Ce sont des convaincus avant l’heure : "Ça fait vingt ans qu’on est là, vingt ans qu’on a des poules. On a juste saisi ce coup de pouce financier, c’est une opportunité", salue Solange Franco, qui élimine ainsi les déchets végétaux du jardin et les fonds d’assiettes du repas.

On élimine 72 tonnes de déchets de manière écologique

 Michel Lazerges, lui, s’est lancé un peu pour l’exemple, avec quatre poules. Son parcours d’éleveur novice nourrit sa réflexion d’élu. Les comptes sont vite faits : "Avec 480 poules, on élimine 72 tonnes de déchets de manière écologique", se félicite-t-il.

"Ce n’est pas un gadget", sachant que la collecte et l’incinération d’une tonne de déchets coûte 240 €. Un “plus” financier symbolique pour l’Agglomération du Pays de l’Or : "Je ne dirai pas que c’est grâce aux poules, mais depuis trois ans, le volume des déchets collectés diminue alors que notre population augmente. On est passé de 21 500 tonnes à 21 000 tonnes."

Il suffit de 3 à 4 m2

 L’éleveur, lui, est à l’image des personnes séduites par le dispositif : "80 % n’avaient jamais fait d’élevage. C’est très facile et les enfants sont ravis.

 On peut même se lancer lorsqu’on habite un pavillon dans un lotissement. Il n’y a pas besoin de beaucoup de place. Il suffit de 3 à 4 m2 , avec pour seule contrainte de nettoyer régulièrement l’espace et de donner à boire aux poules." Pour éviter tout incident de voisinage, les coqs, prompts à donner de la voix, ne font pas partie du dispositif.

(1) Candillargues, La Grande-Motte, Lansargues, Mauguio-Carnon, Mudaison, Palavas-les-Flots, Saint-Aunès et Valergues.
  

Renseignements : 04 67 29 88 93
D’autres expériences dans la région

 Le poulailler s’impose doucement pour recycler les déchets. Toujours dans l’Hérault, Mandagout, une commune de 400 habitants proche du Vigan, s’est lancée il y a maintenant deux ans. Sur un concept un peu différent : les personnes intéressées s’engagent à nourrir un poulailler collectif, elles sont équipées d’un seau qui leur permettra de troquer leurs déchets organiques contre des œufs. Une dizaine de personnes se sont engagées dans la démarche, elles se relaient pour entretenir le poulailler, les œufs sont distribués une fois par semaine. « Celui qui s’engage met la main à la pâte », rappelle la secrétaire de mairie, enthousiaste. Plus récemment, dans les Pyrénées-Orientales, à l’initiative de la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée, 22 familles de la commune de Baho ont adopté deux poules destinées à éliminer leurs déchets. Les animaux leur ont été remis au mois de mai. L’impact sera scrupuleusement mesuré : les candidats se sont engagés à peser les déchets distribués aux gallinacés.

Une vidéo : http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/des-poules-pour-limiter-ses-dechets_10587608.html

Ou jardin en trou de serrure...

C'est africain et ça fait fureur en permaculture et dans les petits jardins; les grands aussi pourquoi pas, avec plusieurs cercles.

Ce qui est vraiment malin, ce sont ces deux dispositifs qu'on voit sur les photos:

1.L'avancée vers le centre de façon à pouvoir accéder à tout le cercle (entre 1m50 et 2m de diamètre).

2. La colonne centrale qui sert de compostage direct et d'arrosage centralisé!

Au fond, des tessons de poterie comme drain et de la paille sur le pourtour. Ce sont les lombrics qui font le travail de distribution des nutriments depuis le compost, après digestion.  

Près du compost, les plantes très gourmandes, comme les tomates ou les aubergines. Sur les bords, celles qui aiment un substrat plus sec et/ou qui débordent volontiers. Et des plantes de rocaille entre les pierres pour faire plus beau! 

Sympas ces "mandalas"!  

Infos et photo : http://www.arpentnourricier.org/un-jardin-en-trou-de-serrure/