La première Réunion Publique,organisée par le Comité de Défense des Citoyens, a eu lieu, hier, à Mailhac.
Pour rappel, son objet était la proposition d'une pétition pour un référendum relatif au rattachement de notre Communauté de Communes au
Grand Narbonne.
Nous avons estimé le nombre de participants à 80, ce qui est tout à fait honorable pour un début de mobilisation! Et parmi eux, quelques personnes très inquiètes quant à l'avenir de leur Commune et de son infrastructure.
Monsieur Schivardi et Monsieur Naudy, appelé à la tribune, ont retracé l'historique de la Communauté de Communes (anciennement un
SIVOM) et commenté l'incroyable protocole secret, cosigné par 11 Maires, le mois dernier, sans l'aval de leur conseil municipal respectif. "C'est de la folie" a martelé Gérard
Schivardi.
(pour lire le protocole, voir le blog d'Argeliers, à la date
du 26 octobre)
A la question posée dans le public: "Mais que peut-on faire?", il a rappelé la nécessaire mobilisation de tous; c'est le nombre et la
détermination qui remettront à l'endroit nos élus qui marchent sur la tête! "Le peuple a toujours raison" a-t-il conclu.
Concrètement, vous êtes sollicités pour assister, très nombreux, au prochain Conseil Communautaire, le 02 decembre, 18h30, à GINESTAS, à la Communauté de Communes. A
l'ordre du jour: l'élection du nouveau Président de la CdeC. Sera-ce Mr Lapalu, comme l'annonce le fameux protocole ou
?...
La séance risque d'être électrique, mais nous devons être présents.
Il faut prouver aux élus de nos Municipalités que nous, simples citoyens :
- Nous ne sommes pas amorphes, ni fatalistes ni endormis par de beaux discours , de belles promesses et du jargon. On ne veut plus du
"Circulez, y'a rien à voir"!
- Nous sommes tous égaux devant l'information. Si nous déléguons le pouvoir aux élus (par nous!), nous exigeons l'information, la
transparence et demandons la consultation citoyenne pour ce qui concerne les grandes orientations de notre Territoire. C'est ce qu'on appelle Démocratie...
- Nous refusons en conséquence la politique du fait accompli et celle qui va avec : l'abject paternalisme qui sévit
encore.
A mercredi donc.